Les Echos

Pourquoi la finance islamique séduit de plus en plus les pays africains En savoir plus sur

Après l’Afrique du Sud et le Sénégal, la Côte d’Ivoire lance à son tour une émission de sukuks. Le pays vient de lancer une émission de sukuk, pour 150 milliards de francs CFA, soit 230 millions d’euros. L’opération a commencé le 20 novembre, et les investisseurs peuvent souscrire jusqu’au 21 décembre. Les fonds obtenus seront affectés à des projets de développement. En cas de succès, le gouvernement ivoirien compte bien renouveler l’opération ultérieurement. Il pourrait également faire des émules chez ses homologues, notamment au Niger et au Nigeria. Pour ces pays, l’intérêt de ce type d’emprunt est d’abord de diversifier leurs sources de financement.

Takaful, ce mutualisme oublié

Versant assuranciel de la finance islamique, le Takaful est à l’origine une technique d’assurance compatible avec les principes de la Charia. Prônant une approche religieuse, ces opérateurs proposent des solutions assurantielles à des besoins de gestion de risques et répondent aux mêmes exigences de solvabilité que toutes les compagnies d’assurance. La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de musulmans sur son territoire. La demande en assurance de ces populations ne cesse de croître. Il y a désormais urgence à créer une offre résolument mutualiste dont l’ensemble des investissements à l’actif seraient participatifs et socialement responsables.

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